Donnons du style à l'antisyndicalisme

blog 2.0

jeudi 5 mars 2009

La dictature Manor au jour le jour!

Suite aux piquets syndicaux pour dénoncer l'absence de libertés syndicales dans l'entreprise, plusieurs chefs de rayon ont convoqué leur personnel pour leur interdire d'adresser la parole tant à Marisa Pralong (la vendeuse injustement licenciée qui participe aux piquets), qu'aux membres du syndicat Unia ou encore aux journalistes!
Plusieurs chefs de rayon ont même menacé le personnel de représailles s'ils osaient parler!

Dans un courrier du 24 février 2009, la direction des ressources humaines de Manor à Bâle nous écrivait: "Il n'est pas dans la culture de l'entreprise et encore moins dans les habitudes de Manor de se livrer à des exercices de provocation à l'égard de ses collaboratrices et collaborateurs ou encore à l'égard des syndicats."
Comment apprécier l'attitude de ces chefs de rayon autrement que comme une provocation niant toute liberté d'expression, de pensée et toute liberté syndicale au personnel de Manor?

La liberté d'expression, la liberté de pensée et la liberté d'association font partie, de même que la liberté syndicale, des droits fondamentaux de l'individu. Manor veut-il vraiment s'asseoir sur ces droits fondamentaux?

Enfin, comment apprécier l'attitude de ces chefs de rayon autrement que comme une "attitude arrogante, vindicative, voire même "dictatoriale""? Ces adjectifs vous disent quelque chose? C'est précisément ceux qui ont été malhonnêtement utilisés pour licencier Marisa Pralong.

Cependant, nous ne sommes pas sans penser que ces chefs de rayon n'ont fait que répondre à un ordre donné de plus haut. Si tel est le cas, la direction bâloise du groupe Manor devrait intervenir avec la plus grande des fermetés contre la direction genevoise, à moins de vouloir couvrir leur "attitude dictatoriale".

Si l'initiative par contre vient seulement des chefs de rayon, et si Manor Genève faisait pour une fois preuve d'honnêteté, la direction des ressources humaines licencierait donc les chefs de rayon ayant tenu ces propos au personnel.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire